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Pour une réponse chrétienne aux défis de la bioéthique
Par VDA**********AIL le 05/03/2022 08:00:00:00, cet article a été lu 67 fois.


La nouvelle Vidéo du Pape, consacrée aux défis de la bioéthique, invite à nous situer face à ces questions à partir de la dignité humaine et de la défense de la vie.


Conscient que les progrès de la bioéthique provoquent de profonds changements dans le monde, le Pape nous invite à les accompagner en prenant nos distances avec la culture du déchet et en cherchant des applications biotechnologiques responsables et respectueuses de la personne et de l’environnement. François appelle tous les chrétiens à ne pas « faire la politique de l’autruche » et à promouvoir la défense de la vie.



Ce mois-ci, le Saint Père aborde les nouveaux défis que la bioéthique présente au monde d’aujourd’hui et lance un appel pour que, dans ce domaine, « les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social ». Cette vidéo a été réalisée avec la collaboration de l’Académie Pontificale pour la Vie.


Comment penser la bioéthique dans une perspective chrétienne ?

Personne ne peut nier que la bioéthique a fait des progrès considérables au cours des dernières décennies. Cette discipline relativement nouvelle a notamment pour enjeux l’orientation et la réflexion sur des situations problématiques, relevant à la fois des disciplines économiques, sociales, écologiques, éthiques, biomédicales et biotechnologiques. Dans l’intention de prière de mars, le Saint-Père nous encourage à ne pas ralentir les progrès de la bioéthique et à ne pas nous détourner de ses champs d’action et de recherche.
Les risques pour les chrétiens, évoqués par le Pape François dans cette vidéo, sont essentiellement de deux ordres. Le premier consiste à considérer le progrès technologique comme un ennemi et donc à s’y opposer par tous les moyens en essayant de le « ralentir ». Le deuxième est d’adopter une attitude passive, « comme si de rien n’était », en adoptant la « politique de l’autruche » alors que le « respect de la dignité humaine » est en jeu. Reste une solution : « un discernement encore plus attentif » pour accompagner le progrès technologique sur son chemin au service de l’homme.
Une approche qui se traduit par un engagement répété du Pape à éviter la culture du jetable, illustrée par le cas des embryons congelés, rejetés comme « des déchets ». Il s’agit également de ne pas subordonner les études et les applications bioéthiques au « profit économique » car « la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès ».

C’est pourquoi François demande aux chrétiens de « promouvoir la défense de la vie » : par la « prière » – qui reste au centre de ses intentions mensuelles, relayées par le Réseau Mondial de Prière du Pape à travers La Vidéo du Pape et l’application Click To Pray – mais aussi par « l’action sociale ». Les chrétiens, en effet, ont le devoir de participer au débat public en faisant entendre leur voix : avec un langage pertinent et des arguments compréhensibles dans le contexte social actuel – comme l’a rappelé récemment le Saint-Père à l’Académie Pontificale pour la Vie – mais sans pour autant diluer les contenus et en insistant toujours sur le développement humain intégral.

Le père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape a commenté ainsi cette intention : « Le Pape François ne cesse d’insister sur la nécessité d’un plus grand discernement pour relever les défis de la bioéthique, sur la nécessite du respect de la vie humaine, et en aucun cas de chercher ses intérêts propres dans des logiques de marché qui n’ont pas de limites. Il faut des critères de discernement pour sortir de la culture du jetable et favoriser le respect de la vie au sens intégral, c’est-à-dire tout au long de la vie humaine, de la naissance à la mort. « Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, nous puissions toujours promouvoir la défense de la vie par la prière et l’engagement social ».